Le contrat en alternance est un dispositif gagnant-gagnant qui permet aux entreprises de former leurs futurs collaborateurs, tout en bénéficiant d’une série d’aides financières. De leur côté, les salariés ont la possibilité d’acquérir une expérience professionnelle tout en poursuivant leurs études. Cet article fait le point sur ces aides disponibles tant pour les employeurs que pour les alternants.
Aides à l’embauche pour les entreprises
Les entreprises qui recrutent des salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation peuvent bénéficier de plusieurs aides financières. Parmi celles-ci, on peut citer :
- L’aide à l’embauche des jeunes (AEJ) : destinée aux entreprises de moins de 250 salariés, cette aide s’élève à 5 000 euros pour l’embauche d’un jeune de moins de 25 ans en CDI ou en CDD d’au moins trois mois.
- L’aide TPE Jeunes apprentis : elle concerne les entreprises de moins de 11 salariés et prend la forme d’une prise en charge totale du coût de la formation dans le cadre du contrat d’apprentissage.
- Le crédit d’impôt apprentissage : il s’applique aux entreprises qui emploient des apprentis préparant un diplôme équivalent au bac ou à un niveau inférieur. Le montant du crédit est fixé à 1 600 euros par an et par apprenti.
Aides pour les salariés en alternance
Les salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation peuvent également bénéficier de différentes aides financières pour faciliter leur insertion professionnelle. Parmi ces dispositifs, on trouve :
- L’allocation d’équipement professionnel : elle permet de financer l’achat des équipements nécessaires pour suivre la formation (vêtements de travail, outillage, matériel informatique…).
- La prime d’activité : versée par la CAF, cette prime est destinée aux salariés âgés de 18 à 25 ans dont les ressources sont modestes. Le montant de la prime varie en fonction de la situation familiale et des revenus du foyer.
- Le dispositif ARPE (Aide à la Recherche du Premier Emploi) : il s’agit d’une aide financière destinée aux jeunes diplômés qui recherchent un emploi après leur formation en alternance. Elle peut atteindre jusqu’à 300 euros par mois pendant quatre mois.
Les avantages de l’alternance pour les entreprises et les salariés
Le recours au contrat en alternance présente de nombreux atouts pour les entreprises comme pour les salariés. Pour les employeurs, cela représente une opportunité de former un collaborateur aux spécificités de leur secteur d’activité et à leurs méthodes de travail. De plus, l’embauche d’un salarié en alternance permet souvent d’alléger les charges sociales.
Pour les salariés, cette formule est un véritable tremplin vers l’emploi. En effet, selon le Ministère du Travail, 7 alternants sur 10 décrochent un emploi dans les six mois suivant la fin de leur formation. Par ailleurs, l’alternance permet de valider un diplôme tout en acquérant une expérience professionnelle significative.
Comment bénéficier des aides à l’alternance ?
Pour pouvoir prétendre aux différentes aides financières liées au contrat en alternance, il est nécessaire de respecter certaines conditions. Ainsi, l’employeur doit s’engager à fournir une formation pratique et théorique au salarié, tandis que ce dernier doit être inscrit auprès d’un établissement d’enseignement ou d’un organisme de formation agréé.
Les demandes d’aides doivent être adressées aux organismes compétents (Pôle emploi, CAF, chambres consulaires…) en fonction du type d’aide sollicitée. Il est recommandé de se renseigner auprès de ces structures pour connaître les démarches à effectuer et les pièces justificatives à fournir.
En conclusion, le contrat en alternance constitue un dispositif intéressant aussi bien pour les entreprises que pour les salariés. Grâce à ces aides financières et aux nombreux avantages qu’ils procurent, ces contrats permettent de faciliter l’accès à l’emploi des jeunes et contribuent ainsi à la lutte contre le chômage.